Bienvenue au royaume des mes errances, en vous souhaitant d'être touché.

samedi 23 janvier 2010

Qu'on ou Le Dictaton

On mourrait partout et je me terrais là. Nous étions un petit groupe à ne plus nous produire, la scène était dangereuse, pire, à coup sûr on y passait. Organisant la résistance nous nous étions baptisé "Les Enfants Insurgés". Libre de fuir On nous disait que si on le souhaitait on aurai pu partir. Mais là encore en chemin, grand nombre d'entre nous périssaient en martyrs. On tirait des cartouches, On armait les fusils, On était sans pitié.


Les Enfants Insurgés luttaient pour prendre la parole, contre la tyrannie. Et chaque soir, dans une sombre cave, propice au réunion, nous inventions mille et une manières de parfaire nos talents, de mirifier notre art. Certains par la folie, jouaient divinement bien, et dans de grands discours, nous haranguaient à prendre les flambeaux pour défendre les planches en brulant l'oppresseur. D'autre encore excellaient d'une verve pathétique, nous forçaient à pleurer sur notre condition.


Je restais en silence, pensant à cette augure que l'On nous martelais: "On est ce que l'On dis, au prix de la potence" ou encore "On regarde vos cœurs punissant les ardeurs, la foi et les palpitations" Je haïssais Cela mais restais en silence. J'aurais voulu hurler" Aux armes Insurgés sortez de vos cachettes et tous ensemble courons vers la lumière, luttez pour que la vie, prime sur la vénalité, et libre, ouvrons à tous les voies de l'émergence qu'un qu'On élague à coup de coupes et de têtes qui roulent" Mais au lieu de cela je restais en silence.

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