Bienvenue au royaume des mes errances, en vous souhaitant d'être touché.

samedi 10 avril 2010

Au mariage de ma tante

Emmenez moi loin, quelque part où je pourrai vivre, ici, je meurt.
De ne pouvoir être simplement l'ensemble de moi même,
Décomposé par ce que l'on doit paraître,
Enfermé dans cette comédie,
Dans le plus de gausses, ce tout de peaux tendues,
Cette antre de lorgnette qui sent trop, le regardant d'autrui,
Vieille peaux!
Marre de ces maquillés de far à joue, de ces rouges à lèvres qui tâche,
De ce rang social qui vous tombe dessus alors qu'on aimerai juste,
Être un tout petit peu vivant.
Quoi? Ça ne vous convient pas!
Et bien très chére je me juge un peu plus pour m'extraire,
Ne pas simplement prendre sans comprendre,
Faut il encore que je vous donne mon corps pour que vous soyez conquis?
Rapace indigne courant après mes que-dis-je.
Vous n'hésiterez pas à mettre à mort votre prodige,
S'il se répand en sonate indigne qui pourtant vous peint tellement bien le teint,
Ça les dérange, c'est sur, je suis votre sueur que vous lanciez de peur,
Dans votre putride cérémonie fis vas est ne reviens pas.
Je voudrais pouvoir encore être,
Comme hier soir où j'étais l'adoubé.
Je pourrais l'être si je me mettais de coté avec mes paquets de trop
Mais ça n'est pas possible, je suis, d'ailleurs, pardon?

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