Bienvenue au royaume des mes errances, en vous souhaitant d'être touché.

lundi 4 avril 2011

Automatique *

Quelle pénible page blanche
Quand toute la nuit l'on planche,
Quand on assemble les mots,
Qu'ils ne semblent pas beaux.
Ils possèdent au fond d'eux
Une âme trop classique,
Qui ennuis les critiques.
Mais je ne sais rien faire,
Si ma vie sans enfer,
Ne m'inspire que du droit.
Peu être sans émois,
Mais tellement plus simple.
Sans fouiller dans les limbes
De mon cerveau malade,
Je peux j'en suis capable,
Écrire des lignes et lignes
De vers non pénibles;
Sans user un peu plus
Mes réserves de juste.
Il y a des poètes
Qui par un odieux pacte
Croient devenir esthète.
Mais signent par leur acte
Une absence risible
De génie inscriptible.
Jongle sans retenue
Avec des mots connus,
Sans créer de scission
Et de révolution.
Le temps des peines viendra,
Assez tôt selon moi,
Pour produire des vers
Et des verts de mes verres.

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