Bienvenue au royaume des mes errances, en vous souhaitant d'être touché.

lundi 4 avril 2011

Retenu

Prendre une once de temps et la figer, l'écrire.
Un soupons de secondes, sur du papier, guérir.
Attraper l'érosion comme une esquive de trop,
En l'immortalisant par des phrasés, des mots.
Comme une exquise de beau, une pluie mise en pause.
Rayon retient ton souffle illuminant de prose.
Le fragment de l'heure destructrice se cristallise,
Juste pour une page suspendre son emprise.
L'oiseau ne bat plus des ailes, l'oisillon c'est tu.
Le bec en l'air, le ver ne se tortille plus.
L'eau est saisie, sa course en son cours a cessé.
Les vagues furieuses n'ont plus de violence à briser.
Le râleur est coincé entre deux, trois, jurons.
La pousse éternise la venu du bourgeon.
Inspire, bloque, retient, encore, ne compte pas.
Cœur, en haut de l'intérieur, ne redescendra
Que lors du laisser aller, là, il réfléchit.
L'oscillement moléculaire ne tranche, punit,
Plus de mains voleuses surprise à faire périr.
Le roseau pour un temps à cessé de fléchir.
Le vent n'a rien à offrir au feuillage qu'il gonfle.
Dans ce foutu silence on entend dieu qui ronfle.

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